La solidarité envers les peuples qui souffrent ne devrait pas passer par les drapeaux nationaux. Ce sont ces mêmes drapeaux qui attisent les illusions d'identité collective pure. La souffrance n'a pas de drapeau ; elle a des circonstances qui, elles, peuvent se manifester n'importe où et à l'encontre de n'importe quel peuple. La solidarité passe par une culture de la paix, par la désescalade physique et verbale, par un sentiment de fraternité envers l'humain et non pas sa nationalité. Lorsqu'un peuple entier se trouve menacé, il doit être nommé, il doit être aidé. Mais les autres peuples, les autres humains vivant dans des circonstances indignes, ne cessent pas d'exister, et méritent tout autant d'être nommés et aidés.
Parfois, la souffrance est silencieuse. Nous ne la voyons que si nous regardons en face.
Avec son nouveau répertoire, le Collectif Medz Bazar espère contribuer à cultiver les utopies, les actions concrètes, les amitiés les plus improbables, la liberté des corps et des âmes et la transgression de nos frontières.
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